Il me faut de l'eau
02/04/08
21h49
Bon, je m'excuse pour mes mises à jour aléatoires, mais j'ai une excuse béton: C'est comme ça.
Et puis je vais pas vous faire chier avec les mille et une raisons qui font que voilà, quoi. On va plutôt procéder à un petit résumé des choses qui se sont passées et qui sont susceptibles de receler une teneur en LOL suffisante à vous satisfaire.
Ben déjà y a eu la coupure d'eau chaude. Une heure du matin, l'autre mercredi. Je vais prendre ma douche. J'ouvre le robinet d'eau chaude. RIEN. Pas une bon sang de goutte. Je me dis que comme à leur habitude, les responsables mettront une affiche demain pour nous prévenir qu'il y aurait une coupure d'eau chaude LA VEILLE -ils nous ont déjà fait le coup plusieurs fois de nous prévenir en retard, vachement utile et folklorique donc. « Attention, hier y'aura une coupure d'eau chaude ». Mââââârci les gars, ça fait plaisir.
Bref. Je me dis donc que le lendemain ce serait remis, enfin j'espérais parce que je commençais à me sentir pouilleuse et crade et Dr P devait VENIR le lendemain. Et accueillir quelqu'un sans eau chaude, ben. Bof.
Lendemain. Il faut savoir que je me réveille plusieurs fois chaque nuit. J'ai donc mis mon insomnie à profit pour vérifier mes robinets à 3h, 6h, 8h et 10h du matin. Toujours rien. Midi. Toujours rien. 13h. Toujours pouic. Je sors faire les courses et je m'indigne par SMS auprès de DR P en lui disant que si ce soir y'a pas d'eau chaude je vais gueuler à l'accueil dès demain vendredi. A mon arrêt de bus, je guette les conversations, histoire de voir si d'éventuels badauds logés à la même enseigne que moi souffrent aussi de la pire des privations qui soit pour un français moyen soucieux de son hygiène et peu amateur du robinet d'eau froide. Surtout que pour être froide c'est limite si elle sortait pas par stalactites de glace l'eau, tellement elle était ambiance frigo.
Ambiance frigo en ville aussi, je file acheter deux-trois trucs (dont les frites pour le soir même), et puis je suis obligée de rentrer parce que mon angoisse relative à cet ennui aqueux commence à se ressentir niveau physique; comprenez par là que dans la vraie vie je suis une stressée énorme et que je me tape régulièrement d'atroces maux de bide psychosomatiques. Je décide donc malgré le froid qui rend mes doigts BLEUS, de ressortir et d'aller DE SUITE affronter le bureau de l'accueil pour demander ce qu'est ce bon sang de pataquès.
On me répond d'aimable manière que NON, pas de coupure d'eau chaude. J'explique donc avec précision mon ennui. La personne, habitant un logement de fonction dans le même bâtiment que moi et qui elle A de l'eau chaude, me dit que c'est certainement le robinet qui a été coupé. Soit par pure contingence, accidentellement quoi, par l'oeuvre du Saint Esprit (que je n'aime pas des masses et qui me prouverait ainsi une fois de plus la réciprocité de cette affirmation); soit un petit plaisantin qui aurait commis ce forfait sous l'effet de la connerie. On me dit de noter cela dans le cahier de doléances de la résidence (le truc où on marque les pannes quoi), et on le marque quand même sur un papier. Le type pourra venir que vendredi, le lendemain. Bon, dis-je. Je décide et conseille à P d'attendre le lendemain matin, peut-être qu'avec un peu de chance on aura de l'eau chaude avant de sortir. Apparemment, de toute façon, le type n'aurait pas besoin d'entrer pour réparer la connerie, et quand bien même, il a la clé.
8H le lendemain vendredi, je suis réveillée et je sors lentement du coma, peut-être que je vais me rendormir, je sais pas, c'est tout calme endormi y fait chaud et voilà. Mais là... TOCTOCTOC.
Fuck j'me dis, il a la clé, y se démerde. CLICCLAC, il ouvre. Ben voilà, c'est bien mec, tu peux le faire...
TOCTOCTOC.
Encore?
Je me relève, dubitative.
TOCTOCTOC???
« Excusez-moi » fait une voix toute piteuse. Bon OK, j'me lève. Bienheureux les gens au sommeil normal à lourd comme Dr P.
« Mgnoui bonjourrrrrr » fais-je en aplatissant mes cheveux pour qu'ils s'éloignent de l'apparence de balai à frange et se rapprochent de celle de cheveux d'être humain. « J'vais rouvrir l'eau et pis est-ce que vous pourriez vérifier avec le robinet si ça marche »
« Grbhngdf » réponds-je. Le mec prend à juste titre ça pour un OUI.
« ça marche? »
« OUI!!!!! » F ais-je, réveillée à présent par la joie de retrouver ma chère eau chaude.
« Bon ben voilà, c'est quelqu'un qui vous a fait une mauvaise blague hein...
-Et si ça se reproduit, je peux remettre ça moi-même?
-Oui, suffit d'ouvrir avec votre clé ce placard [Note: truc dans le couloir avec trou de serrure banaliséque tout le monde peut ouvrir] et vous tournez lz robinet, là.
-Bon ben merci, au revoir... »
Résumons donc: chez nous, TOUT LE MONDE peut avoir accès à la distribution d'eau chaude de chaque appartement. Rassurant hein? Et comme mon appart donne sur la cage d'escalier (traduisez par là que c'est celui devant lequel tout le monde passe), il est à 70% plus exposé que les autres à ce genre de conneries. Genre Oh là làààà je suis bourré, je vais faire une connerie, mais quel est donc cet appartement devant lequel je passe? Mais faisons-lui donc une petite blagounette!!
Enfin voilà, finalement on a pu avoir de l'eau chaude et sortir en ville comme des personnes civilisées et non avec l'odeur sexy de nos ancêtres les cro-magnons.
Bref. En parlant de mauvaises blagounettes.
Hier, c'était le premier avril.
Une journée de merde. Je faisais une déprime assez sérieuse, y m'est arrivé que de la merde, en plus j'étais seule comme une tranche de pain moisi au fond d'un grenier. Et en plus, le soir, une petite truie violette qui se reconnaîtra (la pustuleuse!!) qui me dit par SMS qu'un incendie s'est déclaré à la fac. Oui, un incendie, comme le truc avec les flammes qui brûlent. Je demande si c'est grave: Moitié du bâtiment détruit.
Je réponds Bon, ben on se donne quand même rendez-vous à l'heure du cours, voir ce qui se dit et tout, je me dis flûte si ils ont plus toutes nos notes et tout...
Et soudain, un neurone narcoleptique se réveille exceptionnellement dans mon crâne. Il me dit 'Alerte!! y'a kek'chose de louche là-dessous!!'
Et là, y'a un truc qui tilte. La date s'affiche en gros dans mon cerveau genre persistance rétinienne, si vous voyez de quoi je parle.
Je saute sur mon téléphone.
« Non mais t'as pas honte espèce de [pack promotionnel d'insultes et noms d'oiseaux particulièrement créatifs]? »
Et l'autre elle se marre. Et moi aussi je me marre mais la CROTTE DE BIQUE quand même. Hein. Et moi chaque année, j'y crois. Parce que moi et les dates.... bon.
Du coup, j'hérite d'un autre pack promo, celui nommé « foutage de gueule pro illimité 24/7 ». Bon, je comprends, parce que j'ai été très stupide. Mais c'est assez pas gentil de profiter de la crédulité des autres. GRRRRR. Et moi j'y pense jamais, à faire des conneries du genre.
Vraiment, GRRRRR.
Enfin bon, bref. A part ceci, quelques brèves...
Ma nièce a dix ans et a fait subir à ma mère (et à moi qui étais dans ma chambre, pile à côté) le SUPPLICE de MCM. En faisant style de tout connaître parce qu'elle a bien appris sa leçon des trucs qu'y faut connaître et aimer pour pas se taper la honte dans les cours de récré.
Elle est dans la période où on essaie de faire sa grande. Snif. Ça me consterne parce que j'étais aussi comme ça à une époque. Comme tout un chacun. Ça a pas duré longtemps d'ailleurs. C'était trop chiant de faire des efforts pour rentrer dans le moule qu'on nous impose. Ça fait ultracliché et ado boutonneux ce que je dis mais c'est vrai.
Enfin bon. Je me rappelle bien de cette période, surtout en sixième, quand je faisais des trucs de dingue (emmerder mes parents surtout) pour avoir le dernier fringue ou accessoire à la mode que tout le monde avait et que si tu l'avais pas c'était la honte.
Je pensais que comme ça, on arrêterait de se foutre de moi. Qu'on m'accepterait dans un groupe de mômes classes, populaires quoi. Enfin j'ai bien vite pigé durant tout le collège que même avec des baskets BIIIIIIP et un accessoire BIIIIIIIP et le supersac BIIIIIIIP et le collier qui va bien que tout le monde a, ben on continuait à se foutre de moi. Parce que bah je sais pas, j'étais certainement la cible idéale. Pas pareille que les autres et fragile émotionnellement. Les mômes sont cruels entre eux, vous savez.
Et pis après, ben j'ai commencé mon petit chemin de construction de ma propre identité. Suis passée par bien des périodes er dû faire bien des choix. Bref. On s'en tape un peu là maintenant tout de suite, ça fait juste un peu bizarre de voir tout ça derrière moi et me dire que ma nièce, elle a ça droit devant. Holàlà. J'espère que son identité sera moins problématique que la mienne.
Mais bon, bref. Bref. Ma pauv' nièce. Si elle savait. Et moi, si je savais ce qui m'attend encore.
Si on revient au supplice de MCM... ben ouais quoi, vu le taux de nanas à moitié à poil et de trucs inintéressants musicalement... Et de trucs à la mode genre tecktonik tralala machin truc... Bon, Renan Luce à la limite, c'est encore mignon... enfin mignon genre gentillet quoi... Les Sugababes (chougababèsses, comme l'a si bien prononcé ma nièce), bon on avait les Spice Girls à l'époque (comme si c'était y'a 40 ans t'sais), c'était kif kif...
Enfin bon, je me fais pas trop de souci, nous à son âge on écoutait des boys bands qui dansaient à moitié à poil et on s'en est très bien remis. LOL, comme diraient les kikoos.
Eh ben, c'était pas sensé virer là-dessus, dites donc! Je divague je divague...
M'enfin, voilà. Je vous ai résumé les quelques trucs qui me passent par la tête. C'est cool.
Sur ce, je vais vous laisser. Je voulais vous parler du cosplay que je veux faire et de mon costume qui avance mais je doute fort que ça parlera à beaucoup d'entre vous. Donc voilà. Vous vous contenterez de ces menues infos!!
A plus les gugusses.